En réaction à la proposition de loi débattue jeudi 8 octobre au soir à l’Assemblée, la députée de la 9e circonscription de Gironde, Sophie Mette, s’est exprimée sur les questions qui touchent le monde de la chasse. Elle appelle à plus de concertation.
« Je défends la chasse à la palombe parce qu’elle est d’ici. Elle anime le cœur du Bazadais. Ce n’est pas seulement la chasse, c’est un tout. Les paloumayres aiment autant construire leurs palombières, la convivialité, les repas, que la chasse elle-même ».
Sophie Mette, députée de la 9e circonscription de Gironde n’est pas chasseuse et ne vient pas d’une famille de chasseurs, mais elle a choisi, ce vendredi 9 octobre, de se faire entendre sur un sujet qui anime la vie de son territoire.
La veille, jeudi 8 octobre, à 22 heures, le groupe Écologie, Démocratie, Solidarité (EDS), présentait à l’assemblée une proposition de loi sur le bien-être animal faisant écho aux propositions du Référendum sur la cause animale qui fait débat depuis plusieurs mois. En question notamment, plusieurs pratiques de chasses dites traditionnelles que ces députés souhaitent interdirent.
Appel à plus de concertation
Cherchant une position d’équilibriste, la députée « comprend que la chasse à courre peut déranger » ou que la vénerie sous terre, technique de déterrage de renards ou de blaireaux « puisse être interdite ».
« Il peut y avoir des discussions sur certaines chasses, concède-t-elle. Ce que je regrette c’est que souvent on oppose des gens contre les autres. Il manque du lien et de la concertation. On arrive presque à une opposition entre rural et urbain. Certains vont refuser des types de chasses par idéologie ».
Sophie Mette souhaite que « cette proposition de loi puisse être débattue, enrichie et travaillée tout au long de la navette parlementaire » pour aboutir à une loi « incitative, et non à une loi punitive ».
En attendant des débats plus poussés, la députée insiste : « Je ne dis pas que je vais voter pour ou contre ces chasses ».