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Restauration de Notre-Dame : le calendrier devrait être tenu

Article de LCP.

par Maxence Kagni, le Mercredi 16 février 2022 à 11:19, mis à jour le Mercredi 16 février 2022 à 11:52

La mission d’information chargée de suivre l’avancée des travaux de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris a rendu publiques mercredi les conclusions de ses deux années de travail. Selon sa présidente Brigitte Kuster, le calendrier, qui prévoit une réouverture au public en 2024, devrait être respecté.

La mission d’information « sur le suivi de l’application de la loi du 29 juillet 2019 pour la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris » a rendu son rapport mercredi 16 février. Plus de deux ans après l’incendie de l’édifice, la présidente de cette mission, Brigitte Kuster (Les Républicains), et la rapporteure Sophie Mette (MoDem), ont mis un point final à leurs travaux en les présentant devant les députés de la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Leur rapport, d’une quarantaine de pages, dresse un état des lieux du chantier de restauration de la cathédrale.

Objectif 2024

Premier constat : « En termes de délais, le chantier n’a pas trop souffert de la crise sanitaire », peut-on lire dans le rapport. La phase de sécurisation de la cathédrale s’est achevée à l’été 2021, pour un coût qui devrait s’établir à 151 millions d’euros. La reconstruction à l’identique de l’édifice doit, selon la volonté d’Emmanuel Macron, permettre la réouverture de l’édifice en avril 2024. L’orgue, qui « n’a pas été abîmé par le feu ni par l’eau », a été démonté pendant cinq mois pour restauration : il a été touché par des poussières de plomb. Il sera remonté en 2023, opération qui durera quatre mois. Six mois supplémentaires seront nécessaires pour son accordage et son harmonisation : « L’objectif est que le grand orgue puisse à nouveau résonner dans la cathédrale le 16 avril 2024 », écrivent la présidente et la rapporteure.

Le respect de ces échéances dépendra, selon le rapport, du « bon déroulement » des appels d’offres en cours pour le chantier de restauration mais aussi de la cohabitation des différentes entreprises appelées à travailler en même temps sur le chantier. « Les spécialistes du patrimoine doutent pourtant ouvertement de la possibilité d’atteindre cet objectif temporel au vu de la complexité de l’enjeu« , a mis en garde mercredi Emmanuelle Anthoine (Les Républicains). « Le calendrier devrait être tenu dans son ensemble mais [le chantier] ne sera pas fini« , a précisé Brigitte Kuster. Mais l’essentiel est que « l’on pourra rentrer dans la cathédrale en 2024« , assure-t-elle.

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