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Gel en Gironde. A Langon, les élus visitent les vignes sinistrées

Article du Républicain.

Un premier point de situation auprès de viticulteurs et arboriculteurs sinistrés par le gel a été organisé samedi 10 avril 2021 à Langon (Gironde) par la chambre d’agriculture.

Par Bernard Peyré Publié le 10 Avr 21 à 17:56 

Jean-Louis Dubourg, président de la chambre d’agriculture de la Gironde a réuni samedi après-midi  10 avril 2021 à Langon (Gironde), les députées Sophie Mette, Christelle Dubos, les sénatrices Laurence Harribey, Florence Lassarade, Nathalie Delattre, le sénateur Hervé Gillé, le sous-préfet Eric Suzanne, les présidents du Département, Jean-Luc Gleyze, et de la Région, Alain Rousset, et les élus du territoire pour faire un premier point de situation sur le terrain, auprès de viticulteurs et arboriculteurs du Sud-Gironde sinistrés par les nuits de gel cette semaine (du 6 au 7 avril et du 7 au 8 avril 2021).

« J’estime les pertes à 70 % »

C’est chez la viticultrice Charlotte Molinari, installée depuis 2015 au Château Pont de Brion à Langon que la visite d’une parcelle sinistrée de graves, a été organisée. Dans sa vigne, près du stade de Saint-Pierre-de-Mons, tous les bourgeons ont été brûlés par le gel. 

« Les vignes ont été fortement touchées par les deux gelées : 50 % le premier matin et le reste le lendemain. J’estime les pertes à 70 %. J’espère une grosse sortie des contre-bourgeons pour pouvoir faire une vendange »Charlotte Molinari Viticultrice au Château Pont de Brion à Langon

La viticultrice est assurée contre le gel.  « Ça va me permettre de limiter la casse, payer les charges courantes, les salaires… J’espère qu’on aura des répercussions favorables, un peu de soutien, des compensations de la MSA. »

Des parcelles sinistrées par le gel de 80 % à 100 % 

Jean-Louis Dubourg a souligné des taux élevés de sinistres dans le département, allant de 80 à 100 % selon les parcelles, « des pertes sévères. On ne sait pas comment vont se comporter les bourgeons… Le gel a aussi touché les vergers, pruniers et kiwis. Il survient après plusieurs années de sinistres, gel en 2017, grêle, sécheresse ».

Le président de la chambre d’agriculture demande « d’activer la solidarité nationale, l’exonération collective de la taxe sur le foncier sinistré, des mesures fiscales, l’étalement des dettes… » Il ajoute également qu’il faut « adapter les plafonds d’épargne de précaution, renforcer l’assurance récolte dans la nouvelle et la prochaine PAC, la rendre la plus attrctive possible. »

Il y a aussi la nécessité d’accroître les moyens de lutte contre le gel, « trouver des dispositifs nouveaux sur toutes les phases de production agricole », « innover sur de nouveau système de protection des plantes pour protéger les cultures au printemps ».

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