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Sophie Mette, députée de Gironde, va interroger le ministre des Transports, Clément Beaune, à l’Assemblée nationale. Le thème : la LGV Bordeaux-Toulouse et le fameux impôt LGV.
Par Gaël Arcuset Publié le 25 Fév 23 à 9:02
Les mots que va prononcer Sophie Mette à l’Assemblée nationale, dans les prochains jours, vont faire réagir. D’après nos informations, la députée de la 9e circonscription de la Gironde va s’adresser au ministre des Transports, Clément Beaune, mardi 28 février 2023. Le thème ? Ce sera le grand projet du Sud-Ouest, dit GPSO, et la LGV devant notamment relier Bordeaux à Toulouse.
Sophie Mette (MoDem et indépendants), qui n’a jamais caché son opposition au projet, doit interroger le ministre sur la nouvelle taxe LGV, entrée en vigueur grâce à un arrêté publié au Journal Officiel le 31 décembre 2022.
La députée s’exprimera sur la taxe LGV
Pour rappel, au total, ce sont 2 340 communes d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine qui sont concernées.
En Gironde, on dénombre 464 communes où ce nouvel impôt s’appliquera. Un impôt qui vise les propriétaires fonciers, professionnels comme particuliers, qui se trouvent à moins de 60 minutes en voiture d’une gare desservie par la future ligne.
L’intervention de Sophie Mette aura lieu dans le cadre des questions orales sans débat. En octobre dernier, Sophie Mette avait déjà remis une lettre au ministre. La missive avait notamment été cosignée par Nathalie Delattre, Laurence Harribey, Florence Lassarade, Monique de Marco, Hervé Gillé.
Que va-t-elle dire, dans l’hémicycle, mardi 28 février ? « La députée va rappeler au ministre son opposition au projet, l’interroger sur ces nouvelles taxes qui grèvent encore le budget des citoyens de sa circonscription », indique-t-on dans l’entourage proche de Sophie Mette.
Sophie Mette espère un déplacement du ministre des Transports en Gironde
Mais ce n’est pas tout. Toujours d’après nos informations, Sophie Mette va demander à Clément Beaune de se déplacer en Sud-Gironde.
Une visite qui ne passerait pas inaperçue dans la région, où les opposants à la LGV Bordeaux-Toulouse multiplient les actions.
